En 1820, le Comte de LARDENOY pris le 1er arrêté portant organisation de la compagnie des pompiers de la ville de Basse-Terre…
Les prémices d’une organisation à Pointe-à-Pitre
En 1922, suite à l’incendie de la gendarmerie complètement détruite au cours duquel des centaines de chevaux périrent, la Municipalité de Pointe-à-Pitre décida d’organiser la lutte contre l’incendie sur son territoire.
A cette époque, la population participait à la lutte contre les sinistres en transportant l’eau par des seaux en chaîne. La ville s’équipe en matériel d’incendie
A partir de 1930, à l’instigation du Capitaine FERBER, on assiste à la mise en place d’un Corps de sapeurs-pompiers volontaires, installé dans une ancienne salle de cinéma, rue Commandant Mortenol. La seule mesure préventive est alors la surveillance par MIRADOR. A cette époque, dans les autres communes, la sécurité est assurée par la gendarmerie, le Corps des sapeurs-pompiers de Pointe-à-Pitre intervenant en renfort.
En Août 1947, un gigantesque incendie ravageait le quartier du Boulevard CHANZY entre les rues Frébault et Henri IV aujourd’hui rue Jean-Jaurès).
En Juin 1948, le centre ville, secteur compris entre les rues de Nozières et Schoelcher dans l’axe de la rue Barbès était la proie des flammes : 54 immeubles sont détruits.
Les moyens de secours d’avant 1939 n’ont pas été renouvelés, du fait de la guerre et le personnel était pratiquement inexistant. C’est alors qu’en 1949, le Conseil Général prenait la délibération d’organiser le Service Départemental. Un Officier du Régiment des sapeurs-pompiers de PARIS était désigné comme Inspecteur Départemental et arrivait en Guadeloupe fin Décembre 1949, il devait y rester jusqu’en Juin 1960.
1950- Création et fonctionnement du SDIS
En 1950, deux arrêtés préfectoraux portaient création et fonctionnement du Service Départemental d’Incendie et de Secours. Cette même année, le cinéma RIALTO brûlait, plusieurs personnes, dont un enfant trouvaient la mort.
En 1951, la Municipalité de Pointe-à-Pitre recrutait une dizaine de sapeurs-pompiers professionnels pour renforcer les neuf déjà en place, mais qui n’avaient pas réellement un statut professionnel
En 1953, Pointe-à-Pitre était de nouveau le théâtre d’un sinistre important, l’hôtel des Antilles brûle et huit personnes périssent dans des conditions dramatiques. A cette époque, les communes principales s’équipent en matériel d’incendie, des Corps volontaires et quelques professionnels sont installés.
Le cyclone CLEO et l’incendie de Mai 1965 à Grand-Bourg de Marie-Galante démontrent la faiblesse des monuments de défense.
Il est alors proposé un projet de réorganisation du service sur le plan départemental. Ce projet est prêt en 1965, mais le cyclone INES détruisant les 3/5e du département, ne permet pas la prise en considération de cette nouvelle formule
Création du corps départemental
Eruption de la soufrière
Distinction
Sous l’impulsion de plusieurs inspecteurs départemenaux, puis Directeur départementaux
Le commandant
POULLINGUE 1950-1953
Le lieutenant-colonel
Louis LEBLANC 1953-1977
Lieutenant-colonel
Pierre BIAIS 1977-1981
Lieutenant-colonel
Jacques MOUREAU 1981-1984
Lieutenant-colonel
Michel HOCHARD 1984-1989
Lieutenant-colonel
Florent TREIL 1990-2004
Lieutenant-colonel/Directeur par intérim
Félix ANTENOR-HABAZAC
2004-2006
Le contrôleur Général
Gilles BAZIR 2006-2018
Le Contrôleur Général
Félix ANTENOR-HABAZAC depuis 2019
(Extraite de documents d’archives, présentée par le Lieutenant-Colonel Joël CONDO et
Monsieur Serge LEBRERE ancien Capitaine Sapeur-Pompier Professionnel)